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Rencontre sur le chant

 
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Aurélia Dimentis

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MessagePosté le: Mar 2 Aoû - 00:23 (2011)    Sujet du message: Rencontre sur le chant Répondre en citant

Aurélia était assise à une table de la taverne, les deux coudes sur la tables, la tête dans ses mains à observer un verre de vin. Ses yeux étaient ouverts, mais plus pour très longtemps. Comme ce vin avait une couleur attractif pour le regard vide d'Aurélia. Le vin... Son pauvre père...

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Des gens crient son nom :
- AURELIA !!!! AURELIA !!!!
Des chiens aboient...

Bien loin de Lüh, sur la rive Nord de la rivière blanche, un manoir en panique, un père et une mère en pleurs, des majordomes qui fouillent les environs. Qu'a t'il bien pu se passer ici ? Revenons un peu en arrière, lorsque tout était encore calme à cet endroit.

Il faisait nuit, la lune éclairait les vignes autour du manoir, tout était calme et paisible, l'environnement parfait pour une bonne nuit de sommeil. Mais alors pourquoi cette jeune fille ouvre-t-elle la porte ? Elle est habillée, elle ne semble pas résignée à aller dormir... Bottes hautes à lanière en cuir usés marrons, pantalon en daim marron, chemise à jabot grise, mitaines en cuir marrons, cape marron, des sacoches en cuir accrochées à sa ceinture, une petite dague attachée à la cuisse. Cette jeune fille part en voyage, un bel arc et un carquois sur le dos...

---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- -------

Aurélia se réveilla en sursaut et renversa son verre de vin sur la table. Pas étonnant qu'elle soit si fatiguée après ses 3 jours de marche en solitaire. C'est la première fois qu'elle allait seul aussi loin de chez elle. Elle avait prit sa décision : fuir le foyer. Elle ne pouvais pas devenir ce qu'elle voulait là-bas, vouée à être une femme qui attendra son mari en prenant soin du foyer. Mari qu'on lui avait présenté il y a quelques jours, un parfait inconnu. Pas méchant, pas moche, avec de l'humour, un type bien sûrement... Mais pas l'avenir qu'aspirait Aurélia.

Est-ce que ça valait la peine d'avoir fugué ? Parce que oui, Aurélia était une fugueuse. Pleines de remords, elle savait que ses parents regretteraient de perdre leur unique fille. De plus, s'était elle surestimée ? Voyager seule s'avérait plus compliqué que prévu. La première nuit, Aurélia était restée éveillée prêt du feu à guetter le moindre bruit de branches qui craquent, elle n'avait pas pu fermer l'oeil de la nuit. La deuxième nuit, elle était tombée de fatigue près du feu et avait donc dormi quelques heures. Enfin la troisième nuit... La troisième nuit oui, alors que deux auraient du suffire pour faire le voyage... Mais Aurélia avait voulu faire un détour par le Nord pour éviter la Forêt de Jade trop dangereuse, et surtout pullulant d'araignées géantes, ces monstres qui tétanisaient de peur la jeune fille. De cela aussi elle avait des remords, était-ce là un comportement de chasseuse ? Et pour couronner le tout elle n'avait jamais réussi à allumer le feu cette nuit là et elle passa donc la pire nuit de sa vie alors qu'elle pensait l'avoir passer deux nuits plus tôt.

C'est donc une Aurélia épuisée, affamée et complètement démoralisée qui arriva à Lüh. La première chose qu'elle fit en arrivant dans la soirée fut de trouver la taverne pour commander un bon plat chaud et à boire. Ce qu'elle fit, pour cela, elle était débrouillarde.

Aurélia redressa son verre et vit son reflet, qu'elle n'avait pas vu depuis 3 jours. Elle fut accablé par l'état physique de son visage ; des cernes, des cheveux dans tous les sens, sa tenue était débraillée. Jamais de sa vie, Aurélia ne s'était trouvée aussi peu présentable !

Elle baissa alors les yeux du reflet, la seule chose qu'elle pouvait faire pour le moment était de reprendre des forces. Maintenant que son verre avait été renversé, il ne lui restait plus qu'un petit morceau du fameux médaillon de filet de thon sur lit d'agrume de la maison à 40 Tsuris. 40 Tsuris plus le verre de vin à 30 Tsuris... Le doute s'empara d'Aurélia. Avait-elle pensé à prendre de l'argent ? Elle fouilla dans ses poches et ses sacoches et n'y trouva que 25 malheureux Tsuris...

C'est alors qu'une larme vint se figer sur les yeux d'Aurélia ; la fatigue, son incompétence, l'incertitude, les remords, son apparence, et maintenant ça... Par désespoirs, Aurélia se leva et alla voir l'aubergiste tout en essayant de retenir ses larmes en vain.


- Hum... Monsieur, veuillez m'excuser... Mais je n'ai pas de quoi payer pour le moment... Voici 25 Tsuris... Je vous donnerais le r...

- QUOI ??!! Je n'accepte pas les voleurs dans MON établissement !

C'était la première fois qu'on insultait Aurélia de voleuse ou de quoi que ce soit d'ailleurs. Devant la colère de l'aubergiste et la honte qu'elle ressentit Aurélia eu le réflexe de tourner les talons et de s'éloigner de l'homme. Celui ci, croyant à la fuite lui attrapa un poignet violemment de plus en plus en colère.

Dans quelle situation avait elle réussit à se mettre après à peine une heure qu'elle était à Lüh... Elle qui voulait faire profil bas, encore un échec à mettre à son compteur.


Dernière édition par Aurélia Dimentis le Jeu 4 Aoû - 18:59 (2011); édité 1 fois
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Alcest

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MessagePosté le: Mer 3 Aoû - 13:49 (2011)    Sujet du message: Rencontre sur le chant Répondre en citant

C’était une belle journée qui se profilait à l’horizon quand Alcest s’éveilla. Le chant des oiseaux et la lueur d’une aube naissante. Quoi de mieux pour se réveiller  après une bonne nuit de sommeil ? Engourdit, Alcest se redressa et s’étira longuement, cherchant à faire disparaitre l’engourdissement dans ses muscles qu’offrait une nuit passée à même le toit de quelque maison de Lüh. Si il avait choisi de dormir à cet endroit, ce n’était pas parce qu’il n’avait pas assez pour se payer une chambre, ces derniers temps les affaires marchaient plutôt bien d’ailleurs. Non.
Simplement que la veille, il ne s’était plus sentit d’humeur à être le Fou, et qu’il détestait ne pas être joyeux dans un endroit comme une auberge. Se sentait-il mieux ce matin ? Le sourire que lui inspira un chat « jouant » avec deux oiseaux sur son toit le convainquit que oui. Il reprit ses étirements, essentiels quand on veut faire le Fou toute la journée. Saut périeux arrière, poirier… Était-il assez fou pour tenter de descendre de son perchoir en marchant sur les mains ? Oui, bien entendu qu’il l’était.

Deux minutes plus tard il était dans la rue, toujours sur les mains à rire et s’amuser avec les passants. Bousculant par ici, chantant fort et faux par là. Les montait sur les gens, marchant toujours sur les mains. Si la plupart lui criait dessus et l’insultait de toute sorte de noms, les quelques sourires qu’il pouvait voir l’encourageaient à continuer. Fausse chute, retour sur ses pieds. Alcest s’en va en sautillant, courant à gauche, puis à droite sans aucune logique. Une bien belle journée qui s’annonce.

Midi, l’heure où tous les estomacs s’affolent. Ayant passé toute la matinée à jouer, tant de son luth que de son corps, la bourse d’Alcest s’était quelque peu alourdie. Redevenu le Fou sans sa musique, il gambadait gaiement, volant des chapeaux et les rendant après avoir tourné autour de leurs porteurs, jouant les ivrognes, laissant teinter des pièces par terre et se jetant dessus comme un avare… Avec l’argent qu’il avait amassé, il pouvait bien se permettre de prendre son après-midi. Cela faisait longtemps qu’il n’avait joué à tel ou tel jeu. Cartes, dés… Tout cela lui manquait. Il aimait le jeu, le jeu amusant. On trouvait toujours un quelquonque amusement dans les jeux de hasard, et faire le Fou pimentait encore plus ce plat épicé qu’était le Risque misé sur la Chance.

Arrivant devant une petite auberge, le Barde poussa en criant la porte entra en courant, fit quatre fois le tour de la salle et ressortit. Le tout sans arrêter de crier. Un vrai fou, devait penser les gens aux alentours et dans l’auberge. Son rire cristallin jaillit alors qu’il rentrait en sautant par la fenêtre. Une roulade, il se trouva aux pieds d’une bourgeoise habillée d’une grande robe, apparemment choquée d’un tel déploiement de folie. Encore une fois le rire saisit Alcest qui se cacha sous sa robe, laissant dépasser sa tête, les lèvres ouvertes en un grand « O ». Se précipitant vers la gauche, il attrapa par l’épaule un ivrogne trainant là et se mit à entonner une chanson à boire, prenant la voix déraillant d’un soulard. Pirouette vers la gauche, saut acrobatique, il se retrouva assis sur un tabouret, les jambes écartées, les bars entres elles, face au tavernier.


« Eh bonjour, monsieur du Plancher. Comment va la route de Lüh ? Je suis venu jouer, ou tout au moins m’amuser. Qu’as-tu à proposer, cher ami déconfit ? »

En fait de (dé)confiture, l’homme se tenant derrière le bar ne semblait pas à même de répondre. Trop de couleur, trop de folie, trop de mouvements. Il avait à tout les coups déjà entendu parler d’Alcest (Un fou comme ça se repère vite dans le milieu) mais la différence entre une histoire et la réalité est… Troublante. D’un rire léger, Alcest se leva et alla s’asseoir à une table derrière la porte. Sortant des profondeurs de son manteau des dés et des cartes, il invita les clients à venir jouer avec lui. Jouant avec les cartes comme un croupier, il multipliait les jeux de mots de qualité douteuse, bougeait sur place ou se levait, animait la salle de ses rires et ses farces.

Mais même les farces les plus croquantes ne peuvent retenir longtemps une foule alors que le travail appelle. La salle se vida peu à peu, et si Alcest resta, il resta seul, dans son coin. Sortant son luth, il se mit à jouer distraitement, attendant de voir ce que le hasard lui réserverait.


~*~


Lorsqu’elle rentra dans la taverne, Alcest la remarqua tout de suite. Pas à sa place. Epuisée. Peu attentive à cause de la fatigue. Elle sentait la route et les premiers voyages. Un sourire de loup se dessina sur les lèvres du Barde. Que nous réservait donc cette jeune inconnue ? Arrêtant de jouer, il décida de se comporter pendant quelques temps comme un client banal. Il demanda une bière et attendit, assis à sa table sans la regarder avec trop d’insistance mais sans jamais relâcher son attention. Tout aurait put s’arrêter là, elle aurait put ne pas s’attirer d’ennui… Mais ça ne se passa pas ainsi.

~*~


- QUOI ??!! Je n'accepte pas les voleurs dans MON établissement !


Alcest sursauta. Il s’était presque endormi tant la jeune femme avait mis de temps à faire une erreur. Le sourire revint immédiatement sur ses lèvres, il se leva et s’approcha à pas de loup. Comme un diable en boite, il jaillit de derrière le tavernier, poussant un grand cri qui fit sursauter l’homme. Eclatant de rire, le Barde se réceptionna sur les mains avant de se dresser à la force des abdos sur les épaules de la jeune fille, se tenant au comptoir pour ne pas trop peser sur la voyageuse épuisée.

« Bonjour bonsoir !! Bien que le jour se passe et que le soir soit à venir s’entend. J’ai laissé trainer une oreille (Sur votre parquet je dois dire plein de poussière) et, malgré le bruit des rats courant et des rat courcis courant dans votre humble demeure (Et), j’ai cru comprendre qu’il manqua à la demoiselle (Demoiselle jouvencelle pucelle tarte au miel) quelques piécettes. Combien dites-vous ? Une deux trois ? Non je n’irai pas au bois monsaigné. Thihihi !! Voyons voyons… Il semblait pourtant avoir quelque menue monnaie… »

Faisant mine de réfléchir, le Fou se mit à tâter ses vêtement, comme cherchant la surface dure d’une pièce. Ne trouvant apparemment rien, il fit de même sur la jeune fille, s’attardant bien évidement sur ses courbes de manière visible, le grivois étant un très bon sujet de plaisanterie.

« Ohhh mais dites moi, je ne vous savais pas boulanger pour accueillir pareille planche à pain !! Non non, ne vous offusquez pas mademoiselle, je ne fait que passer-parler (Je repasserais d’ailleurs par ici. Trouile !!) Où donc ai-je bien put mettre ma monnaie-menue… Voulez vous bien me tenir mon luth ? Je vous remercie. Dans mes poches ? Apparemment non. Dans vos poches ? Mais non !! Ohh je sais !!  Je vous attrape l’oreille, tire fort… Ah eh bien non, rien de plus qu’un cri de douleur… Hummm… »

Claquant des doigts et affichant la mine de celui qui se souvient finalement de quelque chose d’important, Alcest tira banalement sa bourse de son manteau. Partant d’un fou rire, bien entendu. A mesure qu’il sortait les pièces nécessaires de sa bourse, il se mit à jongler avec, de plus en plus vite et avec de plus en plus de pièces. Se laissant retomber au sol, il donna un grand coup de pied dans le ventre du tavernier, qui, ouvrant la bouche pour crier de douleur (ou l’insulter à vous de voir) se retrouvant avec une centaine de Tsuris dans la bouche.

Eclatant de rire comme un gamin content de sa farce, Alcest repris son luth des mains de la jeune fille et courut vers la porte, la tirant par la main.


« Il court il court
Le furet,
Le furet des ces messieurs..

Comment ce n’est pas ça ? Eh bien tant pis !! Thihihihi !! »


Sans la lâcher, il accéléra encore, évitant souplement les passants, lâchant une main, dansant dans la foule avec une cavalière qui n’avait rien demandé à personne. Et toujours son rire, ce rire qui ne le lâchait plus. C’était définitivement une belle journée.
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Aurélia Dimentis

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MessagePosté le: Mer 3 Aoû - 21:48 (2011)    Sujet du message: Rencontre sur le chant Répondre en citant

Désorientée, désarmée, fatiguée... Pleurnicheuse, bonne à rien, voleuse... Exténuée, abandonnée et humiliée...

Voila l'état d'esprit dans lequel se trouvait Aurélia lorsque, comme un cheveu sur la soupe, mais tout à fait opportun, une tempête se mit en travers le chemin du tavernier.

Prompt, un ronron, musicien, pas un chien... Farceur, gaffeur, baladeur, profiteur... Bouffon, comme un buffle mais payeur, comme un duc.


Voici la première impression que réussi à se faire, tant bien que mal, la pauvre tout juste sortie de sa tour d'ivoire.


Les jambes d'Aurélia trottinaient déjà derrière le troubadour avant qu'elle ne se rende compte du rapt dont elle était la victime. Portée à la fois physiquement par la poigne de l'ambulant, mentalement par les bouffonnerie et mathématiquement par son état d'esprit, la première chose qui sorti de la bouche de la jeune fille fut adressée juste avant de sortir de l'auberge. Ainsi l'assemblée, profitant du dernier cri de guerre d'Alcest, entendit la voix de la jeune fille :


- Le furet du bois mesdames ?

C'est en entendant sa propre voix qu'Aurélia reprit conscience du temps qui passe et de l'étrangeté de la situation. Y avait il vraiment rien d'autre à penser que les paroles de cette chanson ? Mais que faire d'autre lorsque vous êtes obligée d'éviter la tête d'un pauvre passant qui n'a rien demandé ? Passer entre les jambes d'un monsieur, sauter par dessus un homme accroupi, faire une ronde avec deux inconnus.

Mais qui était donc cette furie qui l'embarquait dans son sillage ? Même si la tête du pauvre troubadour semblait avoir subit de nombreux coups, sa stratégie avait sauvé la jeune fille de bien des ennuies. Si stratégie il y avait, car le jeune homme ne semblait pas vouloir s’arrêter, même s'ils étaient maintenant loin de la taverne. Aurélia commençait à être essoufflée, ce qui n'était pas du tout le cas de son sauveur. Ce qui devait arriver arriva. Après avoir tournoyé trois fois puis noyé trois tours (c'est en tout cas l'impression qu’eut Aurélia), la jambe d'Aurélia se plia et elle trébucha en avant, se rattrapant au troubadour, et finalement l’entraîna dans sa chute.

Les deux slalomers tombèrent à la renverse l'un sur l'autre. Elle ne su pas s'il s'arrangea pour ou pas, mais Alcest se retrouva à cheval sur Aurélia, la tête contre le thorax de la jeune fille quant à elle allongée sur le dos. Plus de peur que de mal pour Aurélia qui ne trouva rien de mieux à faire que d'éclater de rire pendant 3 bonnes minutes. Autant par soulagement que par amusement, la fatigue aidant le tout. Elle fini tout de même par repousser le jeune homme à coté d'elle, et tout en restant allongée sur le sol, réussi enfin à lui adresser un mot.


- C'est bon Tornado ? Puisque tu ne t'es pas présenté... Me laisseras donc tu le temps de te remercier ?


Dernière édition par Aurélia Dimentis le Jeu 4 Aoû - 18:59 (2011); édité 1 fois
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Alcest

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MessagePosté le: Jeu 4 Aoû - 15:34 (2011)    Sujet du message: Rencontre sur le chant Répondre en citant

L’avait il fait exprès, était il tombé pour de vrai ? Qui sais. Les pensées d’un fou sont dures à cerner, de celui là en particulier. Toujours que suite à une chute magistrale et un roulé boulé tout aussi magnifique, Alcest arriva le nez dans le décolté où il avait les mains quelques minutes plus tôt. Deux secondes de stupéfaction laissèrent un grand silence puis, encore une fois, il éclata de rire.

« Etait-ce Planche à pain que je disais il ya quelques minutes ? Je devrai m’excuser pour pareil affront, être damné cent fois dans les feux de joie de l’Enfer. Car si effectivement du pain se trouve sur cette planche, c’est à deux belles miches que je dis ici bonjour. Bonjour !! »

Et le rire repris, se mêlant à celui de la jeune femme en trilles joyeuses. Puis, aussi brusquement qu’il était arrivé, le rire se tut, comme une tempête qui passe sur un village. Balançant ses jambes en arrière, le Barde pris appui sur ses mains et se jeta en avant pour se retrouver sur ses pieds. Bien entendu, vous vous en doutez il ne s’arrêta pas là. Pourquoi s’arrêter à la fin de ce geste si banal ? Se laissant emporter par son élan, il se laissa tomber en avant et, dans une roulade, se releva une seconde fois, profondément vivant.{/i]

- C'est bon Tornado, puisque tu ne t'es pas présenté ? Me laisseras donc tu le temps de te remercier ?

Il se retourna, un sourire se dessinant sur ses lèvres. Attrapant au vol la main de celle qui désormais était au sol, il la tira et, d’un mouvement tournant, la remis sur pieds.

« Tornado ? Bien que Tornadement tornadant, je ne suis tornade que par grand vent. Barde rambarde, garde. Fou !! Je suis Alcest Tournadoux !! Thihihihi !! Plus inventif, te montrer tu devras, jeune pas d’avoine, car dans cette vie, je ne suis et je suis pas. Tout en y étant bien entendu. Enigmo, enigma. Qui suis-je ? Je suis Fantomas et Maître Loup !! Quant à te laisser le temps de me remercier… Le mérites-tu donc ? J’aurai tendance à répondre oui-non, mais je ferai une exception si tu m’appelle par mon prénom : Maître. Mais je perd et il se fait tard, voici sans histoire un régiment de garde qui se taillerai bien une bavette dans mon chapeau !! »

Lui reprenant la main il se remit à courir. Tournant à droite, tournant à gauche. Quatre tournants à droite histoire de tourner en rond. Sans cesser ses singeries. Marche sur les mains, tours sur lui-même, danse avec les passants, renversement d’étals, sauts, chants, rires…

« Ainsi font, font fondent,
Les petits baillonettes !!
Aux armes non d’un chien !!
Formez les carillons !! »


[i]Soudain, il la tira dans une petite rue adjacente et isolée. Un tournant aussi brut dans une foule comme celle là allait perdre les hommes en arme pour un moment. C’est donc en sifflotant et en marchant tranquillement (Sautillant étant plus approprié) que le Fou avança un peu plus dans la ruelle. Semblant ne plus se soucier de celle qu’il venait de faire tourner un moment en rond, il se mit à grimper lestement, s’agrippant à des prises sortant du mur, mimant des chutes répétées, dansant sur de petits rebords. Quand enfin il fut sur le toit, un dernier saut de main et il s’arrêta, debout au bord, prêt à tomber, les bras ouverts comme s’il avait voulut serrer le monde entier dans ses bras. Un dernier rire, immense et frais, qui commença fort pour aller décroissant, mais toujours aussi présent. Sans se soucier de savoir s’il était seul ou si elle l’avait suivit.


« Bien, laissons les courir un peu après le furet de ces mesdames des bois. Peut être iront nous jouer à chat plus tard, pour l’instant je me piquerais bien un petit somme. Ation !! »



Allez fait nous avancer un peu, ya que moi qui nous bouge pour l'instant x)
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Aurélia Dimentis

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MessagePosté le: Jeu 4 Aoû - 18:59 (2011)    Sujet du message: Rencontre sur le chant Répondre en citant

- GOUJAT !!!

Mais il ne l'écoutait plus, le voila qui était déjà repartie dans sa folle farandole.


- Stop ! Mais lâche moi donc !

A droite, à gauche, à gauche, à droite, par dessus, par dessous, ,par dessous, par dessus, la bousculade ici, le chaud devant par là.


- Maitre ? Et puis quoi encore !? Maitre des illuminés oui !!!

Une ronde, un passe main, vers l'arrière, toujours plus vite. Aurélia se rendit soudain compte que les gardes leur courraient effectivement après.

- Mais bon sang, va plus vite inconscient !!! Ils vont nous attraper !!! Ils sont trop nombreux !!! Trouve quelque chose !!!

Si les gardes les attrapaient, les vrais ennuies commenceraient pour elle car il ne faudrait pas longtemps pour que son père la retrouve. Elle s'était donc mise à suivre le troubadour de près et même à le pousser en avant. Puis il trouva une cachette et ils arrivèrent dans la petite ruelle, Alcest commença à grimper au mur. Non pas qu'Aurélia n'était pas agile, mais elle aperçu une échelle sur le mur d'en face. L'étrange personnage ne faisait plus guère attention à elle alors elle se retrouva en haut bien plus facilement et rapidement que lui. Elle fit un bond pour se retrouver sur le même toit que lui. Arrivé au sommet, le troubadour lui tourna le dos, il ne semblait pas l'avoir vu.

« Bien, laissons les courir un peu après le furet de ces mesdames des bois. Peut être iront nous jouer à chat plus tard, pour l’instant je me piquerais bien un petit somme. Ation !! »

S'appelait t'il Alcest Tournadoux, Fantomas ou Maitre Loup, peut importait pour Aurélia qui était trop fatiguée pour réfléchir. Néanmoins, son humeur avait été recouvrée et son énergie physique semblait être revenu au beau fixe. Elle décida alors d'entrer dans le jeu du troubadour tout en faisant une activité qui était dans ses cordes cette fois ci.


- Hé Tornado ! Derrière toi ! T'es déjà fatigué ? Deux roulades et trois foulées font une somme de 5 sommeils ? Chez les vicieux fantômes vivants, fêlés, vifs en fanfaronnades peut-être... Mais c'est faux, fou fieffé ! Observe et fait !!! Je suis Aurélia Vivaldi, la fée du foyer, la faucheuse des pervers !!! O feu dieux affairés, faites que la fervente fée ne s'affaisse pas à ce vieux fou-vive-la-fesse festoyeur...


Ils étaient maintenant loin de la taverne, du coté de la milice, dans la vieille ville. Il ne fut donc pas difficile à Aurélia de montrer ses talents d’acrobates. Elle couru dans la direction d'Alcest, fit trois roues enchaînées d'une qualité et d'une élégance parfaite. Puis à peine retombée sur ses pieds qu'elle atteignait le bord du toit, elle sauta alors et arriva sur le toit d'en face en exécutant une roulade à l'atterrissage. Elle fini alors debout, les bras levés, faisant face à l'ambulant. Pratique ses cours de gymnastique qu'on lui avait dispensé au manoir.


- Tadam !!! Aller la nuit n'est pas encore entièrement tombée ! Va, vilain vagabond fiévreux !!! Fff'est toi le fffat ! FFFFFFFFFFfffffffffiiiooouuuuu !!!

Elle tourna les talons et débuta une course infernale, sautant de toit en toit, surplombant même les rois, manquant de tomber quelques fois. Aurélia ne regardait pas derrière elle car regarder là où elle mettait les pieds était plus malin. Et plus le jour laissait sa place à la nuit, moins ils voyaient les petits bout de toit qui allait devenir les réceptacles pour leurs pieds, et plus cela devenait dangereux. Mais Aurélia comptait bien impressionner le petit musiciens qui l'avait aidée. La prise de risque ne rentrait donc pas vraiment en compte dans ses calculs, elle ne savait même pas où et comment elle allait dormir cette nuit, mais elle s'en fichait pour le moment.
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Alcest

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MessagePosté le: Jeu 4 Aoû - 22:08 (2011)    Sujet du message: Rencontre sur le chant Répondre en citant

- Hé Tornado ! Derrière toi ! T'es déjà fatigué ? Deux roulades et trois foulées font une somme de 5 sommeils ? Chez les vicieux fantômes vivants, fêlés, vifs en fanfaronnades peut-être... Mais c'est faux, fou fieffé ! Observe et fait !!! Je suis Aurélia Vivaldi, la fée du foyer, la faucheuse des pervers !!! O feu dieux affairés, faites que la fervente fée ne s'affaisse pas à ce vieux fou-vive-la-fesse festoyeur...

Alcest ne pris même pas la peine de se retourner. Le sourire toujours aux lèvres, il sentait néanmoins le Barde tuer le Fou. Le Clown se faire dépasser par le Musicien. Dans sa tête tournait les vers, remplaçant l'entêtante mélodie de la folie. Il apprécia du regard le corps de la prétendue Aurélia. Dynamiques, puissante, gracieuse... Sous des formes de rêves se cachait apparemment un corps parfaitement entrainé... Mais pas forcément pour les bonnes situations.

Il l'observa en face, sur son toit, un sourire narquois au lèvres. Agitant la main pour faire "Coucou" il se dirigea tranquillement vers une poutre enjambant les deux toits. Dans ce quartier, elles étaient fréquentes. Traversant tranquillement, sans regarder en bas, il leva son regard vers les étoiles commençant à apparaitre.


"Belles étoiles que l'on peut voir ce soir. Je suis goujat mais je suis poète. J'espère pour toi que tes pensées ne sont pas aussi réchauffées que tes paroles, car sinon ton esprit est aussi sondable qu'une flaque d'eau. La fatigue n'a rien a voir avec mon arrêt. La vitesse n'est pas l'énergie, la vitesse n'est que son utilisation. Si je bouge lentement c'est parce que je le veux. Peux tu bouger lentement toi qui aime aller vite? Mais tu m'as traité de Goujat si j'ose bien me rappeller. Considère tu donc mes bravades physiques comme agressions sexuelles? As tu a ce point honte de ton corps que tu n'ose le partager? Je ne m'attend pas a ce que tu te balade nue dans les rues, mais au moins que tu comprenne la beauté d'un corps et le fait de le laisser s'épanouir par les autres."

Arrivé de l'autre côté du toit, il la regardait déjà s'éloigner. Feu follet dans le soleil déjà couché depuis longtemps et pourtant encore présent. Il ne savait pas si elle l'avait entendu. Pour tout dire il s'en fichait. Quand on essaye de parler aux étoiles il n'y a pas grand choses que l'on peut faire avec les humains. Il continua donc tranquillement sa marche. Il connaissait la disposition des toits, et savait lesquels elle ne sauterait pas. Sachant qu'elle irait le plus droit possible et qu'elle était déjà fatigué, il savait à peu près où elle s'arrêterait. Il leva de nouveau la tête vers les étoiles.

"bonjour bonjour, mes mignonnastres. Comment fait-il beau là haut? que ce doit être bon d'être une étoile. Ne plus sentir le poids des hommes, de leurs stupidités. Je suis fou? A la bonne heure. Au moins je ne suis pas banal et banaux. Oui oui, je sais... J'ai tendance à me refroidir le soir venu. Mais le poète et le fou ont en commun l'art de parler pour ne rien dire à personne. Et sans rien dire!! Bon, je déroge un peu à la règle mais ne m'en voulez pas. Je ne suis qu'un Barde de bas étage."

Il se tut. Parce que le silence est une chanson que lui seul entendait. Non pas que personne ne pouvait l'entendre, mais chacun a son silence. Et le sien venait de s'installer. Il accroupie, sans lâcher le ciel des yeux. Il était loin du ciel, le petit singe qui un jour avait voulut voler. Baissant les yeux, il avisa une tour. Il ne devait pas être loin de là où s'était arrété l'autre, mais il ne la voyait pas. Peut être elle le verrait. Le Hasard n'éxiste pas. Il choisissait, les autres choisissait. Et tout était conséquence de ces choix. La conséquence de son choix serait elle leur retrouvailles? Tout dépendrait de ce qu'elle choisirait elle. Il se posta à pas lent d'un côté u toit. En face de lui, quelques mètres de "sol" puis le vide. Jusque loin. Très loin. Plus loin que l'on pouvait espérer sauter. Il souris. Il était fou.

Un pas. Deux pas. Accélération. La vitesse n'est que l'énergie qui s'exprime. Pas plus. Mais pas moins. Trois pas. Une roue. Une rondade. Bord du toit. Trop tard pour reculer. Mais qui avait dit qu'il voulait reculer? Alcets se lança dans le vide. Loin. Très loin. Mais pas assez. Il amorça un mouvement de chute... Se raccrocha à une corde aussi fine qu'un saussiçon et repartit dans les airs. Atterrissant sur le bord du toit d'en face.

L'escalade de la tour ne fut pas difficle. Les prises étaient nombreuses et plutôt grossières. Il fut en haut en seulement quelques minutes. Il se hissa au sommet, sur le toit. Proche des étoiles et du vide le séparant du sol. Il s'assit. Là où il risquait de tomber, il n'avait pas peur. Là où il aurait out s'envoler il tenait au sol. Entre ciel et terre. Si on l'avait regardé, on aurait vut qu'il avait sortit son luth. Mais quelqu'un était il là pour regarder? Il n'en savait rien. Et s'en fichait.


"A travers les âge vole l'histoire
Du petit garçon, puéril primate
Qui un jour sauta, sans crier gare,
Du haut d'un toit rouge écarlate.

Savait il que les hommes ne peuvent voler,
Qu'à jamais, à marcher sont condamnés?
Il le savait mais en avait que faire,
Le garçon qui voulait quitter la Terre.

Toi mon fils, tu rêve d'aventure.
De dragon, de trésors, de captures
De princesses, de brigand...
Lui rêvait du soleil rouge sang.

S'envoler à travers les cieux
Et un rêve bien trop ambitieux.
Pour nous autres, simple mortel,
Le ciel n'ets pas une passerelle.

Mais lui n'en avait que faire,
Il sauta sans aucune manière.
Vivre son rêve, le plus important,
Pour lui être heureux, ici et maintenant."


Sa voix s'était faite de plus en plus douce, jusqu'à ne devenir qu'un murmure. Cette chanson était la premièer qu'il ai jamais apprise. Et la première qui l'ai vraiment marquée. Il ne la chantait que rarement, car alors le Fou se taisait vraiment. Pour ne laisser place qu'à...

"Moi.. Moi et seulement moi. Un pauvre humain fou à lier qui un jour voulut apprendre à voler. Pas grand chose, un brin de jeune homme. Pas une pause, sans jamais changer la donne. Je ne suis pas grand chose assurément, mais au moins je le suis joyeusement."

Il posa son luth et leva les yeux vers le ciel étoilé. Pas un seul nuage pour cacher à ses yeux mes étoiles étincelantes. Le sourire qui avait disparut, revint. Magie parmi les magies, le bonheur ferait son oeuvre, la folie reviendrait. L'heure était au Barde, le Fou attendrai son temps. Si quelqu'un venait, il trouverai un autre homme que l'habituel troubadour. Un homme peu différent. Toujours un œil en moins, toujours des vêtements étranges. Toujours un chapeau, toujours un luth. Mais nulle part la lueurs naïve que l'on trouvait dans l'œil du Fou.
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Aurélia Dimentis

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MessagePosté le: Ven 5 Aoû - 16:53 (2011)    Sujet du message: Rencontre sur le chant Répondre en citant

Dans sa course folle, Aurélia avait très bien entendu la tirade du bouffon, qui insaisissable, semblait avoir changé également d'état d'esprit. Il réussi même à la faire rougir, elle avait même honte de l'avoir traité en grossier personnage. Heureusement, personne ne la verrait rougir aujourd'hui, bien qu'on l'ai déjà vu débraillée, mal coiffée, délavée.

L'obscurité fit prendre à Aurélia un saut un peu trop long et elle s'écorcha le genou contre la rambarde. Rien de bien sérieux mais elle resta assise quelques minutes sur ce toit, observant l'obscurité. Personne ne semblait l'avoir suivit, un arrière goût de déception touchait aurélia. Mais sa fierté bourgeoise lui faisait refouler ce sentiment et elle s'allongea. Sacré personnage que ce troubadour, elle se demanda si leur chemin se recroiserait un jour.

Epuisée, sentant son coeur battre à toute vitesse, la jeune fille s'assoupissait presque lorsqu'un son agréable parvint à ses oreille. Du luth... Ne serais-ce pas ce sacré Alcest Loup ? Elle se redressa et écouta sagement les paroles. S'il y avait bien un sens dont Aurélia était fière, c'était son ouï. Le son semblait provenir d'au dessus d'elle, peut-être de cette tour.

Le bougre savait se servir de son luth, aucune fausse note, une aisance certaines. Le timbre d'Alcest plaisait beaucoup à Aurélia, sa voix et sa chanson était loin d'être celles du goujat qu'elle avait cru. Mais la voix s'éloignait, il devait s'en aller. Elle n'avait aucune idée de comment grimper sur cette tour pour le rattraper dans la nuit noire.

Elle se surpris à rester sans bouger, assise en tailleur. Pourquoi a t'il choisit cette chanson ? Est-ce lui ce petit garçon qui ressent tellement la contrainte de la réalité sur ses épaule ? Cela n'aurait pas étonné Aurélia que ce jeune fou aime à rêver vivre dans son imagination, croquer la vie à pleine dent. Aurélia avait finalement beaucoup de sympathie pour lui, c'était la première fois qu'elle se liait d'amitié avec quelqu'un de son âge.

Les mains de la jeune filles avaient fouillé inconsciemment dans sa sacoche et y avaient sorti la flûte d'Aurélia. La musique appel la musique, dit on. Elle se leva et avança vers le bord et domina la rue, porta la flûte à ses lèvres et son art commença à glisser de son esprit, à ses lèvres. La flûte servant à convertir les émotion d'Aurélia dans une langue compréhensible pour quiconque savait écouter.




L'humeur de la flûte était à la nostalgie, cette rencontre avait été un bonheur pour celle qui venait de vivre trois jours de remise en question, avant cela des années d'emprisonnement moral. A quoi bon chercher un toit, maintenant qu'elle était libre, pourquoi ne pas passer la nuit à jouer si bon lui semblait. Perdue dans ces pensées, l'humeur était aussi à la réflexion sur ce que lui avait dit le poète. Elle éloigna la flûte de ses lèvres et entonna sur le même air de sa voie douce et apaisante.

Je suis une jeune fille érudite
Sucrée, éduquée, éveillée
J'ai visité tout les recoins
De ce monde dans ma tour d'ivoire
Mais je suis tombée de bien haut
Penser tout connaitre est bien sot

Dehors mes yeux deviennent pépites
Chaque chose a une beauté cachée
J'en sais finalement le moins
Et moi qui croyais tout savoir
Suis-je aussi sondable qu'une flaque d'eau ?
La réponse commence par un "o"

Je n'ai rien à cacher aux autre
Voila comme je suis sans aveux
Je n'ai plus d'argent à offrir
Et je ne sais pas ou dormir

Mais j'ai confiance en l'avenir
Je vais bien pouvoir m'en sortir
La nature humaine est bien faite
Chaque jour qu'on vit doit être une fête
Sans quoi la vie n'est qu'une défaite
N'a pas la valeur qu'on lui prête


Elle avait chanté tout en faisant des aller-retours sur une poutre, les bras tendus de chaque coté. Finalement, le troubadour avait choisit le même type de vie, mais pour des raisons diamétralement opposées, et depuis bien plus longtemps certainement. Elle se coucha dans sa cape et s'endormi près d'une cheminée, l'esprit apaisé, la nuit était chaude et le toit également.


[HRP] Ca, c'est fait XD [/HRP]
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Alcest

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MessagePosté le: Ven 5 Aoû - 21:52 (2011)    Sujet du message: Rencontre sur le chant Répondre en citant

*Le Chant d'un soir, le chant d'espoir, un espoir infini à qui est asservit mais veux vivre sa vie. Une belle plante que l'on enterre, un parterre fleurit en devenir, plain d'avenir et de vie. Je ne suis point jardinier, je ne suis que promeneur solitaire qui aime à regarder les bourgeons, les fleurs en devenir. J'en ai vue une belle, cette nuit. Un fleur noire et blanche, sur le point d'éclore, mais pas tout à fait quand même. On ne peux se remettre de ce genre de rencontre indemne.*

Alcest s'était relevé, se rapprochant quelque peu des étoiles qui l'appelaient. Il avait écouté en silence la réponse qu'un rossignol lui avait faites. Qu'une lueurs dans la nuit avait chanté pour lui. La musique appelle la musique et le chant appelle au voyage. Poète il était, Poète il devait partir, puis en Fou revenir. Quelques pas sur le toit, il regardait désormais par terre ou sur les toits avoisinant. Après avoir rêvé d'étoiles, il devait retourner à ses occupations de mortel, simple humains parmi les fleurs et les plantes de la vie. Il se laissa tomber non loin d'un bourgeon assoupis, et le sourire vint une nouvelle fois étirer ses lèvres.

Une perle rare que cette petite. Une jeune femme en devenir qui avait sut éveiller en lui le Poète et les échos d'un temps passé. Il s'assit à côté d'elle, prenant garde de ne pas la réveiller. Une nouvelle fois son regard se perdit dans les étoiles. Une bien belle nuit que celle a laquelle il avait ici le droit. Un léger vent, une simple brise, agitait gentiment le monde autour d'eux, faisant battre la mesure, la pulsion d'un cœur immense.

Lorsque sont regard se détourna de la voute celeste, plusieurs minutes plus tard, il retomba sur le visage apaisé de la jeune fille. Une mèche lui barrait les yeux, il la remis en place. La nuit n'était pas si fraiche que ça, pourtant, il la couvrit de la cape, d'un geste protecteur. Il ne reflechissait pas, pour lui ces geste n'avaient pas de symbolique pour le moment. Il était dans le temps, présent et vrai. Ses actions étaient intuitions.

Il rangea la flute dans le sac se trouvant non loin et se retourna une dernière fois vers sa consœur Barde. Un sourire plus éclatant le repris à mesure que le Fou reprenait le pas sur le Barde. Il tira une carte à jouer des nombreuses qu'il avait toujours sur lui (Ne cherchez pas de raison à cela, il n'y en a pas) et la glissa sous la cape de la jeune fille. Peut être la perdrait elle en tombant, peut être la trouverait elle. Il s'en fichait.

"Te voilà adoubée Dix de Cœur!! Essaye de monter en grade, petite Dame. Je te salue bien bas, et te souhaite une bonne nuit."


Et il sauta à terre, quelques metres plus bas, pour se diriger d'un pas sautillant vers la lune levante.


Je m'arrête là, RP terminé pour moi ^^ Faudra qu'on s'en refasse un un de ces jours tongue
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