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Comme un deuxième chez soi

 
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Aënaelle Litios
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MessagePosté le: Lun 24 Juin - 19:55 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

Une semaine des plus détestables et une sale journée pour sûr.
Pourtant, il y avait eu de quoi s'occuper, des sorties, retrouver des connaissances, des amis.
Cependant, Aënaelle tenait de moins en moins à rester en contact avec la haute. Pourtant, il y avait matière à s'amuser... En apparence du moins. Toutes ses choses arrangées, arrangeables. Détestables de son point de vue. Aucune sincérité. C'est pourtant tout ce qui lui manquait. Elle ne demandait rien de plus.

Aujourd'hui était un jour pluvieux et la jeune femme ne put s'empêcher de penser à diverses métaphore qu'elle avait lues dans de nombreux ouvrages. Ça allait tant à cette ville... ça allait tant avec ce qu'elle ressentait.

Elle avait faim aussi, mais son esprit associa l'acte de manger aux divers dîners de la semaine et la demoiselle se dit alors qu'attendre de se calmer lui ferait du bien. Cela ne faisait qu'une semaine qu'elle était rentrée, encore moins qu'elle s'était montrée à une seule et unique soirée à la demande de sa mère et, déjà, les invitations surabondaient. L'étiquette lui interdisait de refuser et cela rendait sa mère tellement heureuse. Comment dire non ?
Mais comme toujours, elle allait de déception en déception. Accumulant les rencontres avec les comédiens que sont les fils de grandes familles. Ô, pas tous. Heureusement d'ailleurs. Trop souvent cela dit.

L'ironie de la chose est qu'elle aussi se cantonnait à son rôle, n'arrivant jamais à en sortir devant les discours préparés et travaillés qui lui étaient offerts. Quelle sera sa réaction le jour où la geste sera intuitive et authentique ? Elle n'en savait rien. Si, elle apprécierait et enlèverait certainement le voile qu'elle porte constamment dans cette ville.

Voilà pourquoi elle avait hâte de repartir, voilà pourquoi elle pressa le pas, pour ne pas finir trempée avant d'arriver à la bibliothèque. Serrant son par-dessus par le col, protégeant ainsi son chemisier aux teintes pourpre de l'eau tombant du ciel. Pas d'apparat aujourd'hui, uniquement sa bague d'ambre et des vêtements simples. D'ici peu, elle repartirait. Kertius avait abordé un sujet des plus intéressant se trouvant au lointain nord des landes.

Un lieu dangereux et, hélas pour la jeune femme, sa bibliothèque personnelle n'était pas suffisamment à jour pour l'aider à préparer son voyage. D'où sa présence.
Une fois dans le bâtiment, respectant le silence, elle salua furtivement les personnes qu'elle croisait et qu'elle connaissait au moins de vue. A sa plus grande honte, sa mémoire des noms restait des plus défaillantes quand les relations n'étaient pas entretenues. Se souvenir d'un visage, oui, d'un nom, c'était autre chose pour elle.

Heureusement, elle n'avait guère besoin d'aide, connaissant la plupart des recoins de l'édifice. Tant qu'ils étaient autorisés au public en tout cas.
Errant de d'étagères en étagères, parcourant les rayons, elle finit par choisir quelques livres, encyclopédie et carte du nord d'Arcane. Il lui en manquait un. Quitte à s'instruire sur un endroit, autant en connaitre les contes associés et, sur le sujet, elle ne trouvait pas son bonheur.
Absence où ouvrage emprunté ? Elle soupira et haussa les épaules : ses bras étaient déjà suffisamment chargés. Cela attendra, il lui restait du temps.
Pas autant qu'elle le voudrait, certes, l'après-midi était déjà bien avancé. Aënaelle s'installa sur une table déjà occupée par une jeune fille. Ce qui l'a surpris quelque peu. N'ayant déjà pas l'habitude de voir grand monde ici, la présence de cette jeune demoiselle était encore plus surprenante.
Finalement, la chercheuse se dit que ce n'était pas plus mal et qu'elle aussi avait passé de nombreuses heures plongées dans les livres.

Déposant doucement sa pile de livre, elle ne put s'empêcher d'adresser un regard à la personne désormais en face d'elle. Entièrement captivée par sa lecture, cette dernière ne l'avait même pas remarqué.
Alors, elle commença elle-même son ''instruction''. Une vingtaine de minutes passèrent ainsi avant qu'Aënaelle ne repose l'ouvrage dont elle venait de finir l'un des nombreux chapitres. Elle s'accouda à la table et observa la jeune fille. De beaux et long cheveux, plus long que les siens, retenu par un bandeau élastique. Parée de vêtement pour le moins original... Ou plutôt peu courant, mais tout de même élégant. De toute évidence, pas n'importe qui, même si son visage lui restait inconnu.
Finalement, il lui fut impossible de se retenir, encore une fois piquée par sa curiosité maladive, la demoiselle ne parvint pas à s'empêcher d'envisager d'engager la conversation.
Jusqu'à ce qu'elle remarque le titre sur la reliure que tenait sa cadette. Un sourire : quelle agréable coïncidence.

Ne risquait-elle pas de la déranger ? Auquel cas elle s'effacerait aussi vite qu'elle allait apparaitre, respecter le silence d'autrui, ça aussi, elle savait faire. Elle entama, de douce voix.


- Agréable lecture ? T'intéresses-tu aux landes luxuriantes ?

Le ton était tout ce qu'il y a de plus gentil et sa curiosité véritable. Elle aimait tant parler de sujet autre que ceux insipides de la cour et n'avait pas peur des inconnus...




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Luce
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MessagePosté le: Sam 29 Juin - 14:34 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

"Dis-moi Luce ? Tu pourrais ranger cette pile de livre avant d'entamer ta lecture ?" demanda une des Bibliothécaires à part entière à l'assistante. "Tu sais que j'ai un peu de mal à me déplacer avec autant de livres... Je suis désolée de te demander ça alors que c'est ton jour de repos…" La femme lui présenta son ventre rond par dessus son bureau, là où elle annotait les livres revenus et empruntés. Elle se leva avec difficulté pour déposer le dernier livre sur le chariot tandis que la jeune demoiselle aux vêtements sombres s'empara des branches du chariot. Elle lui rendit son sourire, son regard était remplis de fierté pour cette femme de caractère qui allait bientôt mettre fin à son terme la grossesse et obtenir un fabuleux cadeau des dieux.
"Ne t'en fais pas Alba, ça me fait plaisir de t'aider" Elle était sincère malgré son sourire habituellement figé sur son visage, on avait parfois du mal à savoir si c'était un toc ou bien si il s'agissait bel et bien d'une jeune femme au sourire constant. Luce repartit alors s'enfoncer dans les couloirs de livre en poussant le chariot avec elle.

Cela faisait un bon moment qu'elle vivait en ville et plus précisément dans la Grande Bibliothèque, le tarif de présence dans ces lieux était payé par la ville et étant un lieu public elle n'avait rien à rendre, si ce n'est une hygiène confortable et si elle acceptait de temps à autre de nettoyer les lieux. Elle prenait à cœur son travail, elle avait toujours les têtes dans les bouquins alors le corps entier, c'était parfait pour elle. Elle déambula dans les longues rangées de mur de livre, en prenant bien soin de vérifier chaque étiquette et chaque numéro à sa place. En remarquant que l'ordre d'une rangée de ses livres étaient interposé, hop ! Elle le changea directement pour obtenir par ordre alphabétique la rangée de "F" en ordre. Elle prenait énormément soin de la bibliothèque et ses supérieurs en étaient contents.

Le rangement était presque accompli, il ne manquait plus qu'un livre à remettre à sa place et le tour était.... Tiens ? Elle ne le connaissait pas celui-ci. Ce livre aux reliures dorées et aux pages à l’odeur neuf qu’elle aime tant, il semblerait qu'il appartenait aux nouveaux romans qu'elle a livrée il y a de cela quelque jours en compagnie de cet intriguant personnage qu'était l'homme torse nu aux yeux de glace. Un sourire s'appelait ce livre, plutôt intriguant pour une œuvre destinée au coin des landes luxuriantes... Elle feuilleta rapidement quelques pages jusqu'à tomber nez-à-nez avec le croquis d'un bel oiseau aux ailes déployés, "Un Condor !" s'écria-t-elle avec fascination. A sa vue, elle s'empressa de prendre le livre pour elle, elle le déposerait à sa place plus tard. Le chariot revenus à l'entrée de la Bibliothèque, Luce se posa à l'une des tables au centre de la pièce et entama sa lecture.

C'est sans doute quelques heures plus tard qu'elle crut entendre d'une voix étouffée puis d'un son plus clair qui la sortie de sa rêverie, elle entendit:

-Agréable lecture ? T'intéresses-tu aux landes luxuriantes ?

C'était une jeune femme aux cheveux sombres, une coupe assez courtes à son goût mais harmonisant à la perfection les traits de son visage, elle semblait être une de ces femmes fatales qui d’un sourire charmeur peut obtenir de toi les plus belles choses qui soient, elle admirait autant qu’elle jalousait ces femmes-là… Obtenir la grâce des habitants lui aurait sans doute permit d’obtenir une chambre plus acceptable que son lit brisé et les araignées comme groom service. Elle la regarda un moment de cette façon, puis de son sourire mécanique, elle lui répondit :

-Oui, ce livre possède de nombreuses légendes de ces terres avec une infime précision sur le bestiaire. Il fait dorénavant parti de la collection de la bibliothèque comme tant d’autre, je prends le temps de le parcourir pour pouvoir subvenir au besoin des clients.

Elle s’arrêta, elle déposa à l’intérieur un marque page aux couleurs sombres mais de la forme originale d’une dague où est inscrit les adressent et les signes de la bibliothèque.

-Vous connaissez les Landes Luxuriantes vous ?

Elle referma le livre et le posa soigneusement sur la table.





Merci Ephylix


Dernière édition par Luce le Lun 21 Oct - 22:37 (2013); édité 1 fois
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Aënaelle Litios
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MessagePosté le: Mar 2 Juil - 17:40 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

Les regards ne trompent pas et Aënaelle sentait bien que la jeune femme devant elle la détaillait. Si elle en était gênée, il était impossible de le voir. La demoiselle avait plus que l'habitude d'être ainsi observée. De loin, comme de près. Plus rarement en face à face cela dit. Puis, c'est d'un sourire qu'on lui répondit.
Ce à quoi la chercheuse ne put s'empêcher de se dire que son interlocutrice manquait peut-être un peu d'entrainement. S'il y avait dérangement du moins. Sinon... Et bien, elle supposait que certaine personne ne pouvait réprimer certaine mimique dans certaines situations. N'en faisait-elle pas partie?

Le mot client l'interpella. Pas forcément approuvé et pas entièrement juste non plus.
Aënaelle se pencha légèrement, accoudée sur la table, le visage posé aux creux de ses mains.


- Une nouvelle acquisition alors. C'est toujours plaisant, un peu de nouveauté. Mais, si je peux me permettre un conseil, ne dénomme pas les personnes parcourant la bibliothèque ''clients''. Ça pourrait déplaire.

Elle ajouta à sa déclaration un petit clin d'oeil complice. L'apprentie bibliothécaire, du moins, le pensait-elle, lui semblait bien jeune. Cela dit, il n'y avait rien de si surprenant à trouver une personne aimant lire ici. Y travailler par contre. Pour quelle raison en particulier ?
La chercheuse s'attarda de nouveau sur les vêtements sombres de la jeune femme. Vraiment, pas du tout le genre de ce qu'elle imaginait pour une simple fille voulant faire des livres, l'ouvrage de sa vie...


- Les landes ? Oui, je les aie arpentées une fois... en partie du moins. Au sud plus particulièrement. Pas le reste, d'où ma présence ici. J'aimerais m'y rendre plus au nord et je compte bien m'y préparer.
Mais toi, les connais-tu ? Aurais-tu un conseil pour moi ?

Elle n'avait aucune idée au sujet des terres natales de la jeune fille. Surement la capitale elle-même en réalité. Mais quel mal y avait-il à demander ? Et à l'occasion, tester sa curiosité ?
En fait, il lui fallait se retenir de poser bien plus de questions à la nouvelle. D'abord, ce n'était pas poli, ne s'étant même pas présentée. Ensuite, ce n'était pas ses affaires, mais, comme toujours, Aënaelle voulait savoir. Tout savoir et nombreux sont ceux qui diraient trop savoir. Et comme toujours, elle se fichait bien de leurs avis. Si cette fille acceptait sa présence et sa conversation, qui n'aurait aucune conséquence, elle lui parlerait avec joie.

Et si garder son nom secret un moment était possible, elle le ferait aussi.
Bien sûr, elle en doutait. Mais voilà, ils sont trop nombreux à se laisser intimider devant un nom.


- Dis-moi, je suis curieuse, est-ce le plaisir de la lecture qui t'a mené à travailler ici ?


Voilà, chassez le naturel, il revient au galop, elle avait résisté tant bien que mal mais unique question lui avait tout de même échappé.





Dernière édition par Aënaelle Litios le Jeu 18 Juil - 15:21 (2013); édité 1 fois
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Luce
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MessagePosté le: Mar 9 Juil - 15:04 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

Il y eut un échange de regard sur le moment où elle déposa son ouvrage sur la table. C'était.. étrange, pas comme si il s'agissait d'un combat de regard où celui qui baisse les yeux perd, mais plutôt comme deux personnes qui en se dévisageant cherche à percer un secret de l'autre à jour. C'était un peu frustrant, mais les traits adoucit de la jeune femme rendit tout cela d'un ton plus simple, plus détendu. Elle se pencha vers elle pour lui souffler un:

- Une nouvelle acquisition alors. C'est toujours plaisant, un peu de nouveauté. Mais, si je peux me permettre un conseil, ne dénomme pas les personnes parcourant la bibliothèque ''clients''. Ça pourrait déplaire.


Elle n'eut d'autres réactions qu'un hochement de tête, son regard n'avait pas quitté le sien, répétant chaque mots dans son esprit pour les mémorisés. Il est vrai que le terme "Client" n'était pas du tout adéquat pour ce genre de lieu, ça laissait penser à une forme d'arnaque ou de charlatanisme, ce n'était pas le but. Et elle savait, en y repensant que si elle l'avait dit devant l'une de ses supérieurs, elle se ferait taper sur les doigts, notamment Alba et son caractère des plus nerveux depuis qu'elle était enceinte. Une brève image d'elle aboyant sur uns des lecteurs car il avait corné un livre lui vint tout d'un coup. C'était excentrique, mais amusant. Elle réprima un petit rire à ce souvenir, apercevant la jeune femme face à elle, ne comprenant pas sa réaction, elle lui répondit:

-Vous avez raison, pour ce terme je veux dire. Je ne devrais pas l'employé, disons... "Lecteurs" alors. Elle poursuivit d'une voix plus tendre et moins forte, J'ai parlé sans réfléchir, veuillez m'excusez si cela vous à dérangé...

Elle lui sourit et ajouta un clin d’œil à sa déclaration, elle était assez gênée, elle n'avait pas l'habitude à ce genre de comportement, pas chez une femme du moins... En général, c'était plus un clin d’œil taquin d'un homme d'âge mur avec ce sous-entendu grossier à l'invitation à faire je ne sais quoi... Mais chez cette femme se dégageait une douceur et un charme maternel qu'elle n'avait pas connu chez sa propre mère. C'est alors comme ça que sont les mères des contes de fées ? Elle aimerait y croire du moins...

Pour revenir à leur sujet initial, Luce lui demanda si elle même connaissait les landes, ses vêtements et les sacoches sur ses hanches n'était pas ceux d'une parfaite disciple de Dieu ou même d'une femme au foyer, comprenant qu'il s'agissait sans doute d'une de ces aventurières dont elle connait les périples dans leur journal de bord, elle lui demanda avec un sourire non-dissimulé et un regard brillant d'admiration si elle connaissait les Landes Luxuriantes. et la grande brune lui répondit par:

- Les landes ? Oui, je les aie arpentées une fois... en partie du moins. Au sud plus particulièrement. Pas le reste, d'où ma présence ici.

Le sud ? Rien que ça ? C'était déjà un exploit pour elle ! Elle aurait aimée elle aussi visiter ces lieux, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas y parvenir sans assez d'informations sur les lieux, ni même d'armes pour se défendre des bêtes malfaisantes.


"...J'aimerais m'y rendre plus au nord et je compte bien m'y préparer.
Mais toi, les connais-tu ? Aurais-tu un conseil pour moi ?"


- J'ai peut être quelques choses pour vous !

Elle se leva d'un bond et l'invita à la suivre.
Elle marchait bien vite pour une fille en chaussures compensées, elle semblait impatiente voire pressée de lui montrer ce qu'elle voulait. Elle s'arrêta à un coin des couloirs de la bibliothèque, lui présentant une inscription nommée: Landes Luxuriantes.

-Je ne les ai pas tous lu, mais j'en ai feuilleté une bonne partie. Il me reste tant de choses à découvrir ici que je n'ai pas le temps de me plonger dans toute ces œuvres.


Elle glissa son index sur les livres soigneusement rangés jusqu'à ce qu'elle s'arrêta pour en sortir un à la couverture rouge cuire. Elle le lui tend.

-Ce livre regroupe de nombreuses informations sur les Landes Luxuriantes, ou du moins une bonne partie sur le territoire en lui-même.

Elle l'ouvrit et le feuilleta rapidement.

-Et notamment des conseils prodiguées par l'un des plus grands explorateurs qui soit : Calne Orlam, c'est un visionnaire et un perfectionniste, je pense que vous pourrez trouver votre bonheur dans ces écrits.

Elle lui indiqua une page aux typographies chatoyante regroupant quelques pages abîmée imprimé sur le livre, avec en dessous les initiales à l'encre rouge "C.O"

En prenant avec minutie le livre entre ses mains pour ne pas perdre la page, elle leva la tête vers Luce pour lui demander ceci:

- Dis-moi, je suis curieuse, est-ce le plaisir de la lecture qui t'a mené à travailler ici ?

Entonnée par cette question des plus indiscrètes, elle baissa un peu les yeux, sur le livre. Un peu gênée; Elle ne s'était même pas posé la question. Elle releva la tête et lui dit alors:

-Eh bien... Je n'y ai pas vraiment réfléchit... Mais je dirais que c'est parce que je n'avais pas le choix. C'était une proposition que l'on m'a faite parce que j'avais pas mal de culture sur les œuvres que la bibliothèque proposent et que je n'avais pas de lieu ni d'argent pour vivre en ville. Je dirais que mon goût pour la lecture est l'une des raisons pour laquelle je suis ici, mais que ce n'est pas ma raison principale.




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Aënaelle Litios
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MessagePosté le: Ven 19 Juil - 10:51 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

- Nullement, ne t'en fais pas, cliente fais partie des nominatifs les plus ''gentils'' qu'ils m'aient été donné ces dernières années.

Restait-à se demander qu'elles autres nominatifs avaient bien pu lui être attribuées... Plusieurs et pas toujours les plus beaux, variant avec l'accent local. Le plaisir de voyager et d'apprendre le patois en somme, quelle joie ! Rassurez-vous, ça ne se passe pas toujours comme ça. Et heureusement !
L'adolescente ne paraissait pas des plus à l'aise, malgré les tentatives d'Aënaelle. Ce qui lui parut finalement logique, si certains comportements aidaient en dehors des murs de la capitale, ils pouvaient avoir l'effet inverse à l'intérieur. Un autre monde où les gestes sont interprétés différemment.
Mais la demoiselle n'avait pas envie de se plier au bon vouloir de la société, pas aujourd'hui. En espérant que sa camarade ne s'en offusque pas, sinon, tant pis, elle ne changera pas, pour la simple raison qu'elle n'en avait pas envie.

Le regard de la jeune bibliothécaire semblait se perdre dans le vide. A moins qu'elle ne soir juste perdue dans ses pensées. Cependant, Aënaelle se savait écoutée. Chose confirmée quand la jeune femme se leva sans crier gare, l'invitant d'un geste, à la suivre. La chercheuse due presser le pas pour ne pas trop se laisser distancer. Une chose est sûre, cette petite aime son travail et le fait bien. Du moins le fait-elle avec un enthousiasme non simulé. Ce qui l'amènerait plus tard à parler de leurs ''passion de la lecture''.


- Je pense qu'il y en a trop pour qu'une personne ne les ait tous lus, une vie ne suffirait pas.

Aënaelle pris l'ouvrage qui lui était proposé, observa la première page et commença à le feuilleté pensivement, tout en écoutant les commentaires qui lui étaient prodigués.


- Calne Orlam dis-tu ?

Un nom qui ne lui était pas inconnu. Elle-même, possédait quelqu'un de ses ouvrages. Si les conseils de cet explorateur étaient souvent des plus juste, ses aventures paraissaient trop embellies pour la jeune femme. Cependant, cette dernière savait pertinemment que l'on évite les trop grands périls quand on écrit. Son père faisait de même. Par contre, mettre la main sur le journal personnel de l'explorateur, ça ce serait intéressant. Mais impossible actuellement.

Elle continua de consulter le livre avec intérêt, jusqu'à ce que la petite demoiselle ne réponde à sa question.
Une réponse qu'elle ne savait comment prendre. Avec tristesse ? Pitié ? Non, elle ne semblait pas malheureuse. Et de toute façon, ça serait mal placé. D'un autre côté, l'indifférence, n'est pas meilleure, au contraire.
Une réponse qui amène tant d'autres questions. Pourquoi seule à son âge ? Oh, bien sûr, on trouve facilement les réponses à cela à Lüh. Mais un détail la chiffonnait. Elle ne put retenir un léger soupire.


- C'est compréhensible... dommage, mais je comprends.


A son tour d'arborer un petit sourire gêné.

- Si tu avais le choix, que ferais-tu ?


[HRP: désolé pour le temps de réponse, c'est un peu court en plus annoyed ]




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MessagePosté le: Ven 19 Juil - 10:51 (2013)    Sujet du message: Publicité

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MessagePosté le: Ven 26 Juil - 14:49 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

Luce avait incliné légèrement la tête en signe de respect.

-Je m'excuse encore pour ce nominatif peu plaisant pour un lecteur.

Et elle était sincère, ce n'est pas comme s'il s'agissait d'une insulte ou quoi, mais elle se considérait comme capable de comprendre le ressenti d'un lecteur assidu, un confrère _ ou ici, une consœur_ capable d'échanger des informations intéressantes sur des œuvres méconnues par la bibliothèque et qui, avec des informations précises sur les références se retrouveraient assez facilement dans la collection de Luce, enfin... De la Bibliothèque. Les considérés comme des clients ou des subalternes reviendrait à les prendre de haut, ce qui n'est pas le principe de la bibliothèque. Il s'agit plutôt d'un échange équitable d'informations non lucrative, permettant à chacun de nourrir sa connaissance autant que son esprit. Elle écoutait d'une oreille attentive la jeune femme argumenter sur le désespoir du lecteur qu'est de ne pas pouvoir lire assez vite pour pouvoir connaitre tout les secrets de toute la bibliothèque. Elle a raison, elle-même se surprend parfois à découvrir des livres dont jamais elle n'aurait imaginé l’existence, tout comme des clients _Et il y en a si peu..._ lui demandant des œuvres dont elle ignore l'auteur.

-Il y a tant de chose à faire sur cette île qu'il serait impossible de toute les faire en une vie, je pense que cinq d'entre elle suffirait. Et encore ! Si seulement les choses ne bougent pas !

Elle riait doucement, mais ça lui déplaisait également, Il y a tant de chose à découvrir et la mort nous l'arrache quand elle le souhaite, c'est une façon mesquine de finir sa vie, mais nombre de gens ne s'en préoccupe pas habituellement, sauf Luce. La lectrice interrompit son rire jaune d'une question dont elle avait souvent songé, sans pour autant se l'avouer. Elle avait secrètement un rêve, un souhait ou même un but, peut importe le terme, qu'elle aimerait accomplir, sans doute est-ce un bon moyen d'avoir un avis sur ce souhait. Mais là encore, elle hésita. Dévoiler ses intentions à une parfaite inconnue... bien qu'elle partage son goût de la lecture, elle ne peut décemment pas dévoiler ses projets futurs. Et si elle en donnait le mot au Prince ? à la milice ? au cas où son désir ne soit pas conforme à la politique de Lüh il valait mieux censurer ces propos.

-Si j'avais le choix ? Eh bien... disons que je sais déjà ce que je veux faire et ce n'est pas ici une question de choix mais plutôt une question de possibilité.

Alors qu'elle allait répondre _ Sûrement pour demander un approfondissement_ Un cri strident parvint à leur oreille, se répétant en un écho terrifiant dans toute la salle, un cri venant des tripes qui fit sursauter Luce à son écoute, elle entendit ensuite des pas lourds et peu mesuré, sans doute par la panique, en leur direction. Une femme de pourpre vêtu s'appuya sur l'un des meubles, s'affalant de tout son poids et haletant et suant sous son chapeau démesuré cachant sans doute une coupe raté par le coiffeur du coin.

-J'ai besoin de votre aide ! c'est l'une de vos collègues, elle....

Luce comprit dans son regard humide qu'il se passait quelque chose qu'elle-même, sans doute une grande dame, ne pouvait contrôler, elle eut un flash rapide sur l'éventuelle personne pouvant avoir un problème assez important pour en faire hoqueter une noble.

-Alba !

En se dirigeant vers l'accueil où elle l'avait vu pour la dernière fois, c'est une femme assise sur le sol, adossé au mur, la respiration violente et irrégulière assise comme le ferais une peluche molle sur un présentoir.
Luce l'aida à se mettre à l'aise en la faisant s'allonger sur le sol.

-Alba, tu te sens bien ?

-A ton avis j'ai l'air d'aller bien ?

Elle se tourna vers la dame à l'air paniqué, trépignant sur ses talons.

- Allez chercher le médecin, aboya Luce, elle a ses contractions !

La femme n'attendit pas qu'on lui redise à deux fois pour s'enfuir à l'extérieur, avec un peu de chance elle reviendra en compagnie de quelqu'un de compétant... avec un peu de chance elle aura la bonté de les aider.

- Je me sens pas bien... Siffla Alba entre ses dents.

La tension était importante, de plus qu'un bon nombre de badauds s'étaient regroupés autour d'eux. Elle les regarda d'une façon si suppliante que ses collègues allèrent toutes au pas de trot chercher serviettes et eau chaude, histoire de laisser patienter la femme et son enfant.

-Lectrice ! J'ai besoin de ton aide !

Son regard déjà suppliant était rongé par la peur, mais elle se mordait les lèvres si fort que l'humidité de ses yeux se jurerait être dû à la douleur qu'elle s'infligeait et non par la panique.




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Aënaelle Litios
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MessagePosté le: Sam 3 Aoû - 14:34 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

La jeune fille s'excusa de nouveau et Aënaelle répondit d'un simple geste de la main, indiquant qu'il n'y avait pas d'offense et de laisser tomber. Elle avait toujours eu peu d'intérêt pour les façons dont on pouvait la désigner alors, honnêtement, venant d'une apprentie bibliothécaire qui ne connaît le monde qu'à travers les livres, pourquoi le prendrait-elle mal ?
En réalité, son statut aurait dû faire qu'elle n'accepte pas et demande des excuses, vraiment. Son caractère était autre. Et puis, indisposer une personne avec qui la conversation est simple et agréable, n'est-ce pas le summum du manque de politesse ?


- Et les choses bougent toujours, nous avons juste la chance de ne pas le voir pour le moment.

Ajouta la chercheuse à la déclaration de la bibliothécaire, sur un ton mystérieux.
Savoir se tenir au courant, un enseignement de son père, écouter les discussions de rue et savoir faire la part des choses. Non pas qu'un grand événement se préparait, mais, toujours, le monde restait en mouvement. Le fait qu'il soit relativement en paix aujourd'hui ne veut pas dire qu'il le restera demain. Un espèce d'équilibre, près à basculer à tout moment, une voie pouvant choisir un autre chemin.

Vint alors, un début de réponse sur les ambitions de la jeune fille.
La possibilité ? Voyons, tu l'auras toujours, il suffit de le vouloir, de s'en donner les moyens, parfois, il ne manque qu'une toute petite occasion, veille à ne jamais la rater.
Son visage restait toujours aussi charmant et complice envers la demoiselle. Pour une raison inconnue, elle lui plaisait, peut-être parce qu'elle pensait voir une partie de sa propre personnalité.
Elle avait déjà l'idée de ce qu'elle veut faire, que lui manquait-il ? Le désir ? L'opportunité ? Le courage ? Du soutient ?
Aënaelle n'oublia pas que cette jeune femme pouvait aussi ne pas avoir envie de déballer ses projets à une étrangère. Et, en soit, elle aurait bien raison, qui donc ferait cela ?


- Tu n'es pas obligée de me répondre, je sais que je suis bien trop curi...

Elle fut interrompue par une vielle dame en proie à la panique et la jeune fille qui partis en courant voir ce qui se passait, bien qu'elle semblait avoir tout-à-fait compris quel était le problème.
La chercheuse suivi le mouvement, mais restât tout de même en retrait. De toute façon, que pouvait-elle faire ?
Le problème fut annoncé à voix haute et une bonne partie de l'assemblée se dispersa suite ordres de la jeune fille, jusqu'à ce qu'un nominatif précis ne fut prononcé.
La voilà appelée à la rescousse, elle, la voyageuse qui n'y connaissait pas plus que l'apprentie dans le domaine dont elles allaient avoir besoin.
Elle inspira un bon coup avant de s'avancer, poussant légèrement les personnes lui bloquant le passage.

Si elle souhaitait rester discrète et anonyme, c'était raté, mais c'était bien elle qu'on appelait et il était hors de question de se défiler.

Tout en s'approchant, son esprit devenait la proie d'une panique naissante. Jamais elle n'avait fait cela, voir oui, pratiquer, non. En serait-elle capable ? Il le fallait.
Aënaelle, une fois à genoux à côté des deux employées tenta de contenir son malaise avant de dire :


- Mais... Je ne sais pas...

Elle soupira fortement.
-Bon, Est-ce que vous vous sentez capable de marcher ? Que l'on vous déplace dans un endroit plus confortable. Sinon, allongez-vous sur les coudes, il faudra faire ça ici.

Elle espérait sincèrement pourvoir déplacer cette pauvre femme, le hall n'étant pas vraiment l'endroit rêvé. Sinon, il faudrait improviser sur place. Si la plupart de personne travaillant ici, était parti chercher quelque chose, ce n'était pas le cas des personnes présentes pour simplement lire. Et qui d'ailleurs, venait de se trouver une nouvelle occupation.
Aënaelle se retourna et vint vers eux alors que la jeune fille aidait tant bien que mal la femme enceinte. Son visage montrait un certain agacement et qu'elle n'avait clairement pas envie de discuter, le ton, lui se fit vindicatif.


- Et vous, si vous ne pouvez pas nous aider, je vous demanderais de partir, c'est assez difficile sans vos regards !

Cela dit, la chercheuse ne voyait pas comment forcer quiconque à se plier à ses ''ordres'', il fallait que ses mots suffisent. Elle revint auprès de la bibliothécaire et de son apprentie, attendant qu'elle lui dise si elle pouvait se déplacer.



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Luce
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MessagePosté le: Lun 5 Aoû - 14:53 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

Luce entendait à ses oreilles les gémissements sourds d’Alba dans un écho douloureux, sa voix se brisant en un pétillement amer dans le fond de sa gorge. Elle se surprit à l’imaginer s’étouffer avec la salive glougloutant dans sa bouche comme un gargarisme écœurant. Les mains de la femme se serraient au contact des doigts de Luce, les agrippant désespérément sous l’impulsion de la douleur, elle sentit le craquement sec de ses os fragiles se compresser dans la main d’Alba, mais elle préférait laisser de côté son mal pour le sien. Une fraîche odeur de sueur se sentait déjà, la panique et la chaleur sans doute, mélangé à l’eau perdue de la jeune femme mouillant ses vêtements et s’éparpillant sur le sol, forçant aux badauds qui passait par là de s’en éloigner comme une traîné d’acide, elle dégoûtait et effrayait. Luce n’avait pas peur de s’y approcher, les bas de sa robe s’imprégnaient du liquide odorant, épongeant le sol de sa dentelle quand elle s’est accroupie pour aider Alba à se redresser. Cet ensemble créé en Luce un sentiment d’incertitude et de faiblesse tel que son corps tremblaient en canon avec la femme hurlante, le début d’une légère averse se préparait dans le fond de son regard, Luce était faible et elle le savait, que faire pour calmer cette femme avec autant de badauds aux alentours ? Elle était perdue, dépité, choqué et bien sur terrifiée.

C’est à ce moment où elle pensait craquer que la lectrice ayant entendu son appel se mit à son côté, pour soutenir la bibliothécaire, elle lui proposa de se lever et de l’emmener dans un coin plus calme et confortable qu’ici. Elle laissa ensuite à Luce le soin de redresser Alba tandis qu’elle s’éloigna pour dégager les badauds encore présent dans la bibliothèque. Le calme inébranlable de cette femme troubla Luce, elle aimerait être aussi calme, et alors peut être pourrait-elle trouver une solution pour épauler Alba du mieux qu’elle le puisse.
Luce avait déjà refoulé ses larmes de pluie au fond d’elle quand la jeune femme revint avec elle pour épauler Alba dans cette épreuve inattendue.

-Venez, je connais un endroit avec un lit, en attendant que le médecin ne vienne.

Bien qu’elles s’étaient mise à deux pour porter Alba, elles n’eurent pas la force de faire plus de dix pas.

-Posons-la, posons-la, bafouillait Luce tant sa voix tremblait, J’ai une idée.

Elle s’éloigna alors des deux femmes qui tentait toute deux de sa calmer et de se reposer. Il fallait un chariot ou quelque chose pouvant la transporter sans qu’elle ne se fatigue et la seule chose qu’elle avait sous la main était le chariot à livre de la Bibliothèque. Il lui fallait le récupérer assez rapidement. Elle tourna dans l’un des rayons pour y apercevoir au loin le chariot de métal qui, là où elle l’avait laissé brillait sombrement dans la lumière des fenêtres de la pièce.

Elle dégagea les précieux livres s’étant trouvé dessus par des incontestables habitués de la chaise. L’impulsion qu’elle donna les fit tomber comme des oiseaux morts s’écrasant pitoyablement au sol suite à un coup de feu, leurs plumes de pliant au contact du bois. Elle prit soin de ne pas les abîmés d’avantage en dégageant le chemin, elle fit demi-tour et agrippa les poignées pour rejoindre les femmes.

Les contractions semblaient s’être légèrement rapprochés les unes des autres car les frissons de Luce revenait de plus belle au son des grognements sauvages de la femme.

-Il faudrait la mettre sur le chariot, on pourra la transporter plus facilement dans la pièce.

Elle déplaça le chariot à côté d’elles et tandis qu’Alba faisait l’effort de se lever pour les aider Luce et la lectrice prirent les aisselles et les jambes de la femme pour la soulever et la mettre sur le chariot.

-Ce n’est pas confortable, j’y consens, mais c’est le seul moyen qu’on à de te trouver un endroit plus apte à un accouchement… Continue de respirer normalement.

Et elles poussèrent ensemble le chariot en suivant les indications de Luce.




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MessagePosté le: Ven 9 Aoû - 16:21 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

Les gêneurs finirent par s'en aller et Aënaelle, comme les deux autres femmes ne purent qu'en être soulagée. Cependant, l'épreuve ne s'arrêta pas là pour autant. La bibliothécaire semblait endurer mille souffrances que la noble demoiselle ne connaissait pas.
Elle réussi cependant à se redresser et même effectuer quelques pas, avant de se laisser tomber. Les deux personnes qui l'accompagnaient durent la supporter de toute leurs force pour ne pas qu'elle s'écrase violemment au sol. Difficilement, elles arrivèrent à déposer la femme enceinte et l'apprentie eut l'idée d'aller chercher un chariot, confiant sa collègue au soin d'Aënaelle qui, malgré une expression, calme et sérieuse, était en proie à la panique et restait silencieuse.

Il ne s'agissait pas d'un danger à affronter ici. Nulle chose dont il faut se méfier, seulement le temps qui défilent et qui finira par manquer. L'empressement, l'erreur, voilà ce qu'il fallait éviter. Sauf que trop y penser c'est prendre d'autres risques, perdre de précieuses minutes.
La jeune femme s'épongea rapidement le front par pur réflexe, souffla avant de reporter son attention sur la future mère. Elle n'osait pas lui parler, ne connaissant pas cette personne, ne sachant que dire qui ne serait pas mal interprété. Va-t-elle bien ? De toute évidence non ! Prononcer des paroles rassurantes ? Ce serait tellement faux, ne sachant rien de ce qui allait se passer.
Elle se contenta de maintenir la bibliothécaire à moitié assise tandis que cette dernière lui serrait le bras assez fort.

La jeune apprentie revint enfin avec de quoi aider... Pas des plus glorieux, mais, personne parmi les trois femmes n'étaient à ça près. Elles finirent par réussir à attendre la salle voulue, une bien petite salle, sans trop d'affaire un lit, juste ce qu'il fallait.

Je ne savais pas qu'il y avait ce genre de chambre ici...

Ne put-elle s'empêcher de dire. Un dernier effort et la femme enceinte fut installée sur le matelas.
Elle haletait de plus en plus, sans doute que ses contractions se faisaient plus répétitives et plus douloureuses. Ce qui était sûr, c'est que le moment approchait et qu'Aënaelle ne savait absolument pas quoi faire.

Quelqu'un revint avec des serviettes, elle s'en saisi, pensant s'en servir pour emmitoufler le nouveau né, mais elle espérait par-dessus tout qu'un médecin n'allait pas tarder.
Soudain, la femme alitée se mit à crier, hurler plus fort que jusqu'à présent.
D'un regard, elle s'assura que la demoiselle à ses côtés était prête.

Je... Je crains qu'il ne nous faille agir seules.

Mentalement, elle fit tout pour se concentrer, se disant qu'elle pouvait le faire, qu'elle l'avait déjà vu, que ce n'était pas elle qui souffriraient le plus ici. Tout ce qu'il suffisait de faire : rester calme, souriante, surtout quand le bébé arriverait, pas de geste brusque, agir vite, avec précision, tenter de réconforter et rassurer la bibliothécaire, être la pour elle... Et laisser faire, il n'y avait pas vraiment d'autres solutions.
Elles firent alors ce qui leurs semblaient bon pour l'accouchement, se préparèrent et se calmèrent autant qu'elles le pouvaient, avant que 'l'heureux événement ' n'arrive.




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Luce
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MessagePosté le: Jeu 15 Aoû - 22:37 (2013)    Sujet du message: Comme un deuxième chez soi Répondre en citant

Luce craignait entendre cette phrase sortir de la bouche de la lectrice au moment même où elles furent entrées dans la pièce.  Le reste du personnel s’était agglutiné dans la chambre, ils étaient deux. L’un avait une allure gauche derrière son jolie minois soutenait la tête de la femme posant un peu d’eau sur son visage pour la réhydrater et la rafraîchir L’autre était une femme à la poitrine généreuse, était assise dans un coin, ses épaules lourdes s’étaient détendu et sa respiration de porcelets s’était calmée. La femme enceinte serrait les dents et de sa grosse voix suppliante et colérique elle aboya sur les deux jeunes femmes face à elle


« Je vais… Vous expliquer, rester…. Rester calme ! Et… les bas de ma robe... enlevez-les. »


Luce avait légèrement sursauté, il fallait enlever la coucher de vêtement s’étant humidifié par les eaux pour commencer l’accouchement comme il se doit. Mais une crise de panique attaqua légèrement sa gorge, et si elles faisaient une erreur ? Et si elles écoutaient les conseils d’une femme aussi empotée dans les accouchements ? Elles la mèneraient,  elle et son bébé à sa perte.  Et s’il y avait des complications ? Elles ne sont pas médecins donc ce serait sans doute…


Luce avait senti la main de la lectrice se poser contre la sienne, son regard maternel la rassurait doucement. Une endorphine naturelle s’était ancrée en elle. Luce était calme, Luce était prête. 


Avec son aide, elles épluchèrent doucement la peau superflue de la carapace empêchant la libération. Ceci fait, Luce sentit le rouge lui monter aux joues. Elle ne s’était jamais sentie aussi gênée face à l’ouverture d’un cocon rougie par le travail de la naissance. Les mots de la femme se firent plus durs, mais aux oreilles de Luce, ce fut comme une douce comptine d’un arbre mort aux branches grinçantes. Elles se concentrèrent sur les indications de la femme ; Il fallut tout d’abord laisser l’ouverture du cocon se faire de lui-même. Et les premiers membres de l’asticot apparaîtrons, bien sur, il fallut un soutiens morale de grande envergure et une concentration extrême pour les deux mères natures qui se devaient d’aider l’enfant à sortir.


Les cris résonnaient dans la pièce et la douleur qu’elle procurait à la femme heurtaient les défenses du cœur de Luce, elle voulait absolument l’aider du mieux qu’elle pouvait et cela se sentait à la tension qui secouait son corps  frêle. Ses mains soutenaient la petite tête apparaissant de l’asticot pâle de son cocon. De là le soutiens, les encouragements des femmes s’entrechoquèrent avec les larmes et la sueur de l’employé. Cela faisait plusieurs heures qu’elles étaient ainsi, soutenant l’asticot tandis que les fissurent du cocon le libérant se firent plus important. Il ne restait presque plus beaucoup de temps avant que le corps ne soit extrait intégralement.
Le sérieux des deux femmes se sentaient dans l’unissons de leur respiration quand le dernier effort de la mère se fit, il fut interminable, complètement insupportable autant physiquement pour l’une que mentalement pour les autres. Le soulagement de la sortie de l’enfant sans accro les firent souffler profondément. C’est à ce moment-là qu’un homme à l’allure assez paniqué et pressé entra dans la pièce, essoufflé il semblait avoir fait un long voyage jusqu’à la bibliothèque. En  voyant l’enfant dans le bras des deux femmes et la mère soufflant bruyamment il eut comme un regard brillant, il semblait avoir vu deux anges portant à leur bras un miracle.
La porte était close à présent, le médecin et ses assistants venus quelques minutes après lui avaient pris le soin de s’occuper des dernières étapes de l’accouchement prématuré.


Luce avait tendu une gourde remplie d’eau fraîche à la lectrice avant d’aller fermer exceptionnellement l’entrée de la bibliothèque pour aujourd’hui.


Elle revint à elle, ses vêtements tâchés, ses cheveux au début si soigné semblait avoir opté pour un côté plus sauvage. Elle s’assit près de la femme et de sa voix traduisant toute la fatigue et la sérénité du monde.


-Merci d’avoir été là pour moi Mademoiselle…


Elle avait laissé sa phrase en suspend, sans doute pour lui laisser l’opportunité de se présenter ou non à elle.


-Je suis Luce… 


Elle ne voulut en dire plus, par peur qu'elle connaissent ses origines ? Sans doute, car bien que la phrase soit en suspend, elle ne la concluait pas.
Il y eut un silence quand les présentations furent faites. Mais Luce sentait au fond d’elle que cette femme était différente, elle avait ce caractère, ce sang-froid dans ses faits et geste qu’elle contaminait Luce à sa seule présence. Elle était rassurante et elle le lui rendait bien.


-Pour tout vous dire, la chambre qui se trouvait au fond est en réalité la mienne. Je loge ici le temps d’avoir les moyens de m’offrir un logement convenable. Je compte m’installer ici, mais le peu de moyen que je possède m’empêche de faire des folies… Vous… Enfin, Tu te demandes sans doute pourquoi ? Eh bien, disons que j’avais pour but de faire une excursion avec un  ami… Mon frère, mais qu’un léger malentendu nous a séparé. La liberté de cette ville est si rafraîchissante que j’ai pris la décision de rester ici… J’ai quelques facultés dans la lecture et j’ai donc reçut le poste d’assistante à la Bibliothèque… Nous avions beaucoup parlé de cela tout à l’heure et je voulais vous … Non, TE le raconter.
 




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